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Le rachat du groupe américain Monsanto par l’allemand Bayer, en septembre 2016, ne peut pas laisser les professionnels de la restauration indifférents. Et nous non plus. Avec cette acquisition, ce nouveau mastodonte des semences et des pesticides a une ambition : contrôler toute la chaine alimentaire, de la terre où pousse la semence jusqu’à l’assiette du consommateur. Une telle entreprise n’a qu’une ambition : accroitre ses activités, donc ses bénéfices, sur tous les continents, au mépris de la biodiversité et de la santé des populations. Si l’Union européenne s’est montrée inquiète suite à ce rapprochement, les citoyens ne peuvent se contenter de regarder la chimie remplir leurs assiettes. Ardents défenseurs du bien manger, engagés quotidiennement dans la valorisation du bon produit et des petits producteurs, les professionnels de la restauration veulent rappeler leur attachement à quelques valeurs fondamentales : le soutien à la biodiversité, le respect de l’environnement et la santé des consommateurs. Ce rapprochement agrochimique constitue un danger pour nos assiettes, mais il est également une source d’inquiétude pour les paysans et les agriculteurs qui voient se limiter leur liberté de planter et cultiver telle ou telle semence. (…)
Il est nécessaire que les chefs et tous les acteurs de la restauration prennent la parole et expriment publiquement leurs inquiétudes : sans un produit sain et de qualité, sans diversité des cultures, le cuisinier ne peut plus exprimer son talent créatif. Il n’est plus en mesure de faire son métier comme il l’aime et de le transmettre avec passion. Quant au paysan et à l’agriculteur, ils se transforment en simples exécutants d’un grand tout agrochimique qui les dépasse : des ouvriers à la solde d’une entreprise apatride, hors sol.
Cette lettre ouverte a été signée par 200 grands chefs français.
Soyons alertes et voyons comment ici, nous pouvons éviter nous se laisser envahir par les Bayer de ce monde. (Source : Atabula.com)
Lu dans La Presse de vendredi le 25 août, cet article de Sylvain Charlebois, Doyen de la faculté de management et professeur en distribution et politiques agroalimentaires à l’Université Dalhousie. Le sujet global de l’article concerne le développement des caisses-libres-service dans les grandes surfaces. On n’entrera pas dans les détails parce que le sujet est complexe.
En toute simplicité, on peut dire qu’acheter au Marché nous met en contact avec de vraies personnes, qui nous parlent des vraies affaires (leur métier, leur travail, leur expertise), de vraies personnes qui rient avec nous et qui s’émeuvent de la beauté et de l’énergie qui circulent dans un Marché Public. La robotisation extrême n’est heureusement pas rendue là.
 
Diane Séguin

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